Réunion du conseil sectoriel

Une réunion de travail pour préparer la rentrée a eu lieu lundi le 5 août.

Une rectification fut apportée au calendrier des activités.

L’assemblée générale sectorielle aura lieu le 30 avril 2020 au lieu du 23 mai tel qu’indiqué dans le Reflet.

L’assemblée générale aura lieu le 5 mai 2020 au lieu du 28 mai.

Le party de Noël aura lieu au Club de golf de Beauceville le jeudi 12 décembre.

Plusieurs autres activités vous attendent.

Vous trouverez toutes ces informations dans le prochain Reflet en novembre.

Le Reflet de juillet 2019 est en ligne

Voici le bulletin en format PDF : Juillet 2019

Je vous place ci-dessous trois coupons que vous pouvez imprimer.

Coupon de l’Autre rentrée 2019

Coupon : Voyage à Québec

Coupon pour devenir membre de la FLG

Informations pertinentes de votre Webmestre

En cliquant sur l’onglet Nous joindre, vous pouvez m’envoyer un message. Je le ferai parvenir à la personne concernée dans le conseil sectoriel. Il peut s’agir de commentaires, de suggestions, de questions, de félicitations, etc.

En cliquant sur l’onglet Reflet, vous pouvez avoir accès aux archives ainsi qu’aux bulletins des autres secteurs. Dans la section Voyages, j’ai placé le dernier voyage de Guy et Pierrette.

Voici en photos ce que je viens de vous décrire.

Passez un bel été.

Jacques Rancourt

Webmestre

La fiscalité des personnes aînées

Voici le lien pour lire le communiqué : Communiqué – IRIS fiscalité

Extraits des solutions proposées :

Développer massivement les services à domicile (recommandation 4).
– Mettre en place un régime d’assurance médicaments public et universel (recommandation 7).
– Garantir l’accessibilité des services de la Régie du logement pour les personnes qui habitent une résidence pour personnes âgées (RPA) (recommandation 8).
– Rendre le crédit d’impôt pour frais médicaux remboursable (recommandation 10).

– Éliminer les dépenses minimales de 250 $ pour demander le crédit d’impôt pour frais engagés par un aîné pour maintenir son autonomie, mais insérer un seuil de réduction et un seuil de sortie (recommandation 12).
– Ne pas pénaliser un aidant qui interrompt ses cotisations au Régime de rentes du Québec pendant une période où il bénéficie du programme de l’assurance-emploi afin de prendre congé pour aider une ou un proche (recommandation 14).
– Rendre remboursable le crédit d’impôt en raison de l’âge (recommandation 17).
– Plutôt que d’utiliser une mesure comme le crédit d’impôt pour activité des aînés, confier aux CLSC et à des groupes communautaires la responsabilité de piloter des initiatives sociales pour contrer l’isolement des aînés (recommandation 18).
– Mieux informer la population à propos du régime fiscal québécois en général et à propos des mesures auxquelles les contribuables pourraient avoir droit (recommandation 19).

Changements climatiques et pauvreté : Où trouver espoir?

Vous trouverez le contenu de la conférence d’Alain Deneault dans le site de l’Areq régional.

Alain Deneault est philosophe. On le connaît pour ses livres marquants, sa pensée critique sur le capitalisme, les paradis fiscaux et les compagnies minières qui n’ont pas manqué de lui faire payer chèrement ses prises de parole publiques. Il est résolument un philosophe engagé, mordant et dérangeant.

Voici la conférence qu’il a donnée à Québec le 1er mars 2019. Elle vous est présentée en onze segments portant chacun un sous-titre. Vous pouvez ainsi visionner le thème qui vous intéresse. Sa conférence fut suivie d’une période de questions. La même méthode s’applique. Cette période d’échange est aussi subdivisée en onze segments sous-titrés où Alain Deneault répond aux questions.

L’AREQ (Association des retraitées et retraités de l’éducation et des autres services publics du Québec CSQ) de la région de Québec est fière de partager avec vous cette rencontre exceptionnelle avec cet éveilleur de conscience.

Le pacte

Après 6 mois seulement, le Pacte pour la transition et ses plus de 275 000 signataires ont participé comme jamais à faire parler d’une même voix les personnalités publiques, les scientifiques et les jeunes.

Imaginons les prochains mois, telle une ultime étape, que nous arrivions à faire parler les gouvernements de cette même voix.

Vendredi dernier, les jeunes étaient des milliers à manifester pour la 14ème semaine de suite et nous demande d’agir pour leur futur!

Et cette fin de semaine, je serai au congrès de la CAQ portant sur l’environnement où je me ferai porteur de vos voix et tenterai de les convaincre de l’urgence d’agir.

Mais pour cela, j’ai encore besoin de vous! Plus nous serons nombreux à signer, à passer de la parole aux actes et plus nous serons entendus.

Continuons à signer! Voici en primeur, une courte vidéo à partager sur vos médias sociaux pour inciter vos amis, votre famille à endosser le Pacte.

Assemblée générale sectorielle et nouveau conseil sectoriel

Voir les photos dans Dropbox et aussi dans notre Galerie de photos dans notre site.

La première photo ici présente le nouveau conseil sectoriel 2019-2020. Un hommage fut rendu à Andrée Lessard, Geneviève Roy, Jean-Guy Breton, Jacques Rancourt. Vous voyez aussi la photo des gagnantes de l’exposition. Une belle rencontre, un bon repas et de beaux échanges.

L’AREQ OFFRE SON SOUTIEN AUX PERSONNES SINISTRÉES DES INONDATIONS

L’AREQ remettra un montant de 5 000 $ à la Croix-Rouge dans le Fonds de secours pour les inondations au Québec. Forte de 58 000 membres partout au Québec, notre association espère ainsi, dans un geste de solidarité, venir en aide aux milliers de personnes dont la vie a été bouleversée par ces événements.

« En observant les impacts de ces inondations, nous pensons à toutes ces personnes durement touchées par les dégâts matériels et le stress financier. Puis, nous pensons aussi beaucoup aux personnes en situation de vulnérabilité, notamment aux personnes à mobilité réduite. Certaines personnes aînées en perte d’autonomie ont des besoins particuliers et des logis adaptés. Imaginez le défi humain que ça représente de ne plus y avoir accès et de devoir rebâtir après-coup. C’est notamment pourquoi nous tenions à offrir notre aide », a souligné Lise Lapointe, présidente de l’AREQ.

Rappelons que selon les données provisoires publiées le 5 mai, la Sécurité publique faisait état de 5 448 maisons inondées et de 10 338 personnes évacuées.

LES HEURES INVISIBLES

Combien de temps les femmes passent-elles chaque semaine à faire du travail invisible ? Combien de temps à jouer les mères-orchestres ? Les proches aidantes ? Les bénévoles ? Les stagiaires non rémunérées ?

Attention, la réponse pourrait vous choquer, nous avertit d’emblée le calculateur en ligne qui vient d’être lancé à la veille du 1er mai pour rendre un peu plus visibles toutes ces heures invisibles que les femmes, dans une proportion presque deux fois plus grande que les hommes, consacrent à du travail rarement reconnu à sa juste valeur.

C’est vrai que c’est choquant lorsqu’on y pense. Mais encore faut-il avoir le temps d’y penser, de se choquer et de revendiquer des changements… C’est bien là l’un des effets pervers du travail invisible, me dit Stéphanie Vallée, présidente de L’R des centres de femmes du Québec, à l’origine de cette campagne originale de sensibilisation sur le travail invisible.

« La charge de travail est telle que l’on se prive de l’implication sociale et politique de toute une partie de la population, soit les femmes qui ont de jeunes enfants ou des parents vieillissants. »

— Stéphanie Vallée

Le but n’est pas forcément de réclamer un salaire pour ce travail non reconnu, mais avant tout de provoquer une saine prise de conscience devant la double charge de travail imposée aux femmes, son impact sur leur santé physique et mentale et les inégalités que cela perpétue, souligne Stéphanie Vallée. « Encore aujourd’hui, les femmes elles-mêmes sont tellement étourdies par l’ampleur de la tâche qu’elles ne réalisent pas tout ça et tiennent pour acquis que la sphère privée est leur responsabilité. C’est insidieux. On le voit même dans le langage qu’elles emploient lorsqu’elles disent par exemple : “Mon chum, il est fin, il m’aide à la maison”… »

Même si le Québec a une longueur d’avance sur bien d’autres sociétés en matière d’égalité hommes-femmes, grâce notamment à la mise sur pied de politiques progressistes en matière de congés parentaux et de services éducatifs à l’enfance, politiser le travail invisible reste un projet féministe inachevé, observaient Camille Robert et Louise Toupin dans un ouvrage collectif publié l’automne dernier (Travail invisible, Remue-ménage, 2018). Le travail invisible dont il est question ici désigne du travail qui a une valeur inestimable pour la société, mais qui n’est pourtant pas reconnu et comptabilisé dans la création de la richesse d’un pays. Tâches ménagères, bénévolat, soins aux enfants et aux proches malades, sans compter la charge mentale qui découle de tout ce travail…

En 1995, le Programme des Nations unies pour le développement avait publié des chiffres renversants à ce sujet, qui sont malheureusement toujours d’actualité. Alors que les femmes assument plus de la moitié de la charge totale de travail sur la planète, la plus grande partie de leur travail – les deux tiers – reste non rémunérée, non reconnue et sous-évaluée. Chez les hommes, c’est l’inverse : les trois quarts de leur charge de travail sont rémunérés.

On pourrait dire : c’est leur choix ! Si elles acceptent de travailler gratuitement, c’est qu’elles le veulent bien, qu’elles aiment ça et que c’est tout naturel pour elles d’être des proches aidantes.

La société s’attend à ce qu’elles soient là, prêtes à se sacrifier au combat en l’absence de services publics suffisants et de partage égalitaire des tâches.

Dans les faits, c’est donc tout le contraire d’un choix. Pour les personnes proches aidantes – le plus souvent des femmes –, c’est une forme de « conscription », souligne la sociologue Irène Demczuk dans Travail invisible. « Être proche aidante ne résulte pas d’un choix volontaire, car pour parler de choix, il faudrait des options », écrit cette féministe engagée qui a elle-même été proche aidante et qui était, en 2017, coordonnatrice générale du Regroupement des aidants naturels du Québec.

Il y a là quelque chose d’anachronique, remarque Irène Demczuk. « Pour les féministes de ma génération qui ont lutté pour un réseau universel et gratuit de garderies, il est aberrant de constater que l’organisation des services de santé est fondée sur la prémisse selon laquelle une personne sera à la maison pour “prendre soin”. Comme si l’on n’avait pas encore pris note du fait qu’une majorité de femmes occupent un emploi et que l’idée même de disponibilité ne fait plus partie de notre quotidien. »

Bref, on aura compris que le travail invisible des femmes, loin d’être un choix, s’inscrit très souvent dans un contexte social inégalitaire où tout ce qui est féminin est souvent dévalorisé. Ce n’est pas juste un hasard si la plupart des stages obligatoires dans les secteurs traditionnellement féminins (enseignement, travail social…) sont non rémunérés, alors que les stages dans les milieux à prédominance masculine le sont.

En matière de partage des tâches ménagères et de conciliation travail-famille, 50 ans de féminisme n’ont pas suffi encore à changer le fait que c’est le plus souvent sur les épaules des mères que tout repose. Ce sont elles qui se retrouvent avec la fameuse charge mentale, « la partie la plus invisible du travail invisible* », si justement décrite dans la célèbre BD de la dessinatrice Emma Fallait demander.

Les plus récentes données de Statistique Canada indiquent que les femmes passent une heure de plus par jour que les hommes – près de trois heures – à s’occuper des repas, du ménage ou du lavage. Si elles déclarent en faire un peu moins qu’avant alors que les hommes déclarent en faire un peu plus, ces données sont à prendre avec un grain de sel, car il s’agit d’autoévaluation… Or, les femmes ont tendance à sous-évaluer leur contribution au travail domestique parce qu’elles se comparent à une mère qui les accueillait à la sortie de l’école avec des biscuits chauds et lavait toujours plus blanc que blanc. Alors que les hommes, en se comparant à un père qui n’a jamais changé une couche, tendent au contraire à surestimer le temps qu’ils consacrent à ces tâches.

Bref, on est encore loin de l’égalité. Sur ce, vous m’excuserez. J’ai un peu de travail invisible à faire.

*L’expression est d’Annabelle Seery, doctorante en sociologie à l’Université de Montréal, qui signe aussi un texte dans le recueil Travail invisible (Remue-ménage, 2018).