Le cerveau et la musique

Le cerveau et l’oreille des musiciens fascinent. Le Professeur Hervé Platel, neuropsychologue à l’université de Caen, revient sur les particularités cérébrales propres aux musiciens, de la finesse de la perception auditive à une mémoire consolidée, en passant par des stratégies d’imagerie mentale. La musique s’affirme comme une activité favorisant concentration et coordination, qui permettrait peut-être de prévenir le développement de maladies neurodégénératives.

Vous pouvez lire cet article fort intéressant ici : Le cerveau et la musique

Le Reflet de mars est en ligne

Dans quelques jours, vous recevrez la copie papier du Reflet de mars 2019. Merci à tous ceux et celles qui ont collaboré. Dans ce numéro, deux de nos membres ont écrit : Rita Pomerleau et Béatrice Parent. N’hésitez pas à les imiter.

Envoyez vos articles à notre nouvelle rédactrice Marie Nadeau (marienade16@gmail.com)

Voici le lien pour lire ce numéro : Reflet mars 2019

Deux activités à venir :

10 avril : conférences portant sur les assurances

Voici le coupon à imprimer pour participer à cette activité : Coupon conférence sur les assurances 2019

Notez qu’il faut l’envoyer à Louise Fortin, car Richard sera encore au Mexique.

16 mai : assemblée générale sectorielle à Beauceville

Le coupon de participation : Coupon assermblée générale sectorielle 2019

Tout est gratuit. Venez en grand nombre. Il y aura encore cette année une exposition. Il n’est pas trop tard pour présenter vos créations.

Merci à Marie Nadeau qui prend la relève pour la rédaction du Reflet. Je termine mon mandat en mai. Je garde cependant la gestion de notre site Web.

Comment les petits gestes peuvent faire une différence.

Beaucoup de gens ne croient pas à l’efficacité de l’action individuelle. « Pourquoi moi, je changerais mes habitudes alors que ce sont les grosses industries qui polluent ? » Cette attitude défaitiste ne fait qu’amplifier les problèmes écologiques liés à la société de consommation. Je le dis souvent à mes étudiants : « Si le problème est causé par une infinité de gestes insignifiants, tout geste répété par un grand nombre peut avoir un effet significatif. » Alors, voyons ce qu’a donné le défi.

Deux familles et un célibataire regroupant un total de 11 personnes vivant dans des conditions très différentes, en région montréalaise, ont accepté d’abord de mesurer leur empreinte carbone, c’est-à-dire le total des émissions occasionnées par leurs habitudes de vie dans le domaine du transport, du chauffage domestique, de l’alimentation, des voyages, de la gestion des déchets et des appareils électroniques. Ce sont les principales sources de gaz à effet de serre dans notre vie de tous les jours. Pour ce faire, on leur a administré un questionnaire simple et j’ai calculé leurs empreintes respectives. Celles-ci variaient entre 4,8 et 6,8 tonnes par personne. Ces chiffres ne sont pas très élevés, car chacun faisait déjà des efforts avant de relever le défi. Au total, les participants avaient émis 69 tonnes d’équivalents CO2 en 2018. Chacune des personnes avait un profil différent ; elles ont donc choisi parmi les quelques actions suggérées dans le portefeuille qui leur convenait le mieux. Et vogue la galère pour une expérience d’un mois à la suite de quoi j’ai recalculé leur empreinte pour 2019, si leurs nouvelles habitudes étaient maintenues.


Les résultats sont étonnants. Les 11 personnes auront réduit leur empreinte carbone de 20 tonnes sur 69 si elles conservent les comportements qu’elles ont mis en application dans la période expérimentale. Si on multiplie ce résultat sur l’ensemble de la population québécoise, cela représente une réduction de 14,5 millions de tonnes de CO2, c’est-à-dire 18,5 % des émissions totales de l’inventaire québécois 2016. C’est deux fois plus en une seule année que ce que tous les efforts gouvernementaux et industriels ont donné depuis 1990 ! Incroyable ?

Bien sûr, nos situations personnelles sont toutes uniques. Certains peuvent facilement modifier leurs habitudes de transport, d’autres n’ont pas d’alternative. Certains ont une alimentation avec un impact minimal et compostent déjà leurs résidus organiques, mais chacun a des marges de manœuvre. C’est ce que le questionnaire et le calculateur peuvent vous permettre de découvrir. Il suffit de le télécharger à http ://carboneboreal.uqac.ca/calculateur-ges-fr/. Connaître son empreinte carbone est la première étape pour pouvoir la réduire. Les conseils suivent le questionnaire.

L’expérience du défi a été très appréciée par les participants. Je vous laisse découvrir leurs commentaires sur le site de l’émission. Certaines choses ont été plus difficiles que d’autres, mais les gens veulent persister dans leur résolution.

En revanche, cette approche heuristique et ludique a déjà fait des petits. Par exemple, « Alma en transition » a lancé son propre défi. Pourquoi ne pas partir le vôtre ? Au bureau, en famille, entre écoles, entre municipalités, relevez le défi du « voisin dégonflable » ! Qui réussira à avoir la plus petite ? Tout cela est gratuit et sans obligation. À vous de jouer !

L’aimitié fêtée en musique : quelques photos

Visitez la galerie de photos dans le site ou dans Dropbox.

Écoutez ici un extrait du concert des Ouellet

Je vous publie à nouveau le texte qui nous montre ce que nous apporte la musique : Les bienfaits d’apprendre la musique

Voici le lien concernant l’Académie de Gregory Charles : https://academiegregory.com/

Voici un document PDF où j’indique des ressources en ligne pour apprendre la musique : Sites pour apprendre à jouer du piano

 

Ce fut une magnifique rencontre. Merci à Christiane Gosselin, à Suzanne Parent et aux  frères Ouellet ainsi qu’à notre photographe Guy Roy.

 

 

 

Mexique : un voyage de Guy et Pierrette

Guy et Pierrette nous partage une visite de lieux historiques au Mexique. Vous pouvez visiter les voyages de nos membres dans la section Voyages.

Je vous place les 2 fichiers que Guy m’a si généreusement envoyés.

Mexique – Ek Balam

Mexique – Cenote Maya

J’aimerais partager davantage de voyages faits par nos membres.

Pouvez-vous m’indiquer quels voyages vous avez fait ces deux dernières années?

Faites-le directement dans le site en cliquant sur Nous joindre. C’est moi, le responsable du site qui va recevoir votre message.

Remplissez tout simplement le petit formulaire qui se présente ainsi.

Déjeuner des bénévoles

Pour remercier les bénévoles, le conseil sectoriel les a invités à un déjeuner au Georgesville le 17 janvier 2019

Voir les photos dans Dropbox.

La décision prise par l’AREQ nationale concernant les bouteilles de vin

Lors du conseil d’administration tenu les 5 et 6 septembre derniers, il a été résolu, sur recommandation du CNEDD, « que l’AREQ se rallie aux groupes qui demandent que soit instaurée la consigne des bouteilles de vin au Québec ». Puisqu’à ce moment dans le temps les manifestations publiques sur ce dossier étaient derrière nous, l’AREQ a cru bon d’attendre que le mouvement refasse surface dans les médias avant de s’exprimer sur le sujet.

Et bien il semblerait que ce moment soit arrivé! Mercredi le 16 janvier un groupe citoyen a invité la population à faire pression sur la SAQ afin qu’elle instaure une bonne fois pour toute la consigne des bouteilles de vin au Québec :

 –          http://plus.lapresse.ca/screens/b6ddfe0d-0e16-4969-b62e-b795a5547651__7C___0.html?utm_medium=Email&utm_campaign=Internal+Share&utm_content=Screen

–          http://journalmetro.com/actualites/national/2049698/un-mouvement-national-pour-forcer-la-saq-a-consigner-le-verre/

 L’action proposée par ce groupe de citoyens est simple : retourner nos bouteilles de vin vides à la SAQ et exprimer que nous souhaitons que la consigne soit instaurée. Si ce mouvement prend de l’ampleur, il est réaliste de penser qu’il porte fruit, considérant que le Québec fait partie des deux seules provinces au Canada qui ne consignent pas ces bouteilles.

 L’AREQ fera donc la promotion de cette action publiquement mais nous vous invitons aussi, en tant que responsables régionaux du dossier, à poser ce geste et à inviter les membres de votre région à le faire. La consigne est une façon autrement plus efficace de recycler le verre que la collecte sélective. Il est temps que la SAQ passe à l’action.

 Nous vous invitons donc à partager cette actualité, qui sera aussi diffusée dans l’Infolettre de l’AREQ :

http://areq.lacsq.org/lareq-appuie-le-mouvement-exigeant-la-consigne-des-bouteilles-de-vin-au-quebec/2019/01/

 Pour en savoir plus :

 www.saqconsigne.com

https://www.facebook.com/saqconsigne/

René Baillargeon, un bon samaritain

Un bon samaritain de 80 ans a réédité une tradition qu’il poursuit depuis près de six ans, quand il a accueilli trois personnes seules atteintes de déficience intellectuelle pour un dîner de Noël chez lui, à Saint-Prosper, en Beauce.  Article provenant du Journal de Québec.

René Baillargeon, un enseignant à la retraite et père de cinq enfants, répand la bonté chaque semaine dans cette municipalité de 3600 résidents.

Dans un rituel bien rodé, il a cueilli ses trois convives à leur résidence respective, conduits par son voisin Joséphat Larochelle, 88 ans. Le groupe a ensuite pris la direction de l’église de Saint-Prosper pour assister à la messe dominicale, le week-end dernier, avant de s’attabler au domicile de M. Baillargeon pour se remplir l’estomac.

Depuis six ans

L’octogénaire répète cette routine chaque dimanche depuis maintenant près de six ans. Ce repas de Noël était un moment tout particulier aux yeux de M. Baillargeon, lui permettant de combler ses invités, pour la plupart sans famille, démunis et atteints de déficience intellectuelle. Pour l’occasion, la table est bien chargée de quiche, de tourtière, de fromage et de salade de chou préparés par sa fille.

Le père de famille y voit une façon de « donner au suivant » et de briser l’isolement de personnes démunies qui, autrement, seraient seules.

Même si le dîner rassemblait cinq personnes, la tablée était prête pour en accueillir une de plus, alors qu’un couvert reste vacant et vide de victuailles. Mais pourquoi ?

«On ne le sait pas si quelqu’un dans le besoin peut arriver. Il ne sera pas dépaysé [s’il vient], il est attendu», fait valoir celui qui a enseigné toute sa carrière à Saint-Georges.

M. Baillargeon explique que ses parents, qui géraient une maisonnée de 10 enfants en plus des grands-parents, laissaient invariablement un couvert supplémentaire à table, «juste au cas que le quêteux arrive», raconte-t-il.

«Ça peut être juste magique»

Les trois invités de la journée sont tous trois attablés. Pendant que Huguette, 66 ans, raconte sa fierté de s’occuper du lapin que lui a offert M. Baillargeon il y a quelques mois, Yvan, 63 ans, fait savoir à son hôte sa gratitude entre deux bouchées. Roger, 72 ans, qui raffole particulièrement du fromage, persiste à offrir quelques portions aux représentants du Journal.

«C’est bon, mais il ne cuisine pas comme ma mère!», taquine Roger, «le boute-en-train» du groupe, comme se plaît à l’appeler René Baillargeon. «Je fais juste l’agacer. Je l’aime assez», enchaîne tout de suite Roger.

«Il faut qu’il y ait de la communion entre les humains. Ça peut être juste magique. Il faut se salir les mains en faisant la communion ailleurs qu’à la messe», insiste René Baillargeon, dont la vigueur est bien loin de trahir les 81 bougies qui l’attendent.