Voyage au Vietnam et au Cambodge
par Clément Quirion et Jocelyne Fortin
Le Vietnam est un pays fascinant tant par son aspect géographique que par sa diversité culturelle.
Au nord, Hanoï la capitale, ville de 3 millions d’habitants. Les motos sont le mode de circulation le plus prisé du peuple, circulant à la largeur des rues, klaxonnant à tout moment, ne s’arrêtant pas ou peu au passage pour piétons. Souvent la petite famille est sur la même moto. Nous traversons les rues en groupe et si possible avec des Vietnamiens. Ahurissant! Peu de policiers. Les restaurants sont sur les coins de rue, les familles cuisinent et prennent leur repas devant leur porte, assis sur un petit banc ou par terre..
Place Ba Dinh. Le Mausolée de marbre de Ho Chi Minh où repose son corps, dans une salle réfrigérée, même si ses dernières volontés étaient d’être incinéré et que ses cendres soient réparties dans tout le pays.
Sa phrase la plus célèbre : « Rien n’est plus précieux que l’indépendance et la liberté ».
En route pour Cu Chi, à 60 km au nord-ouest de Saigon, célèbre pour son réseau de tunnels. Des jeunes faisant leur service militaire nous font visiter l’endroit et nous font découvrir toute l’horreur de la guerre contre les Américains et l’ingéniosité des Vietcongs pour gagner cette guerre. Les tunnels faisaient 200 km de long et de 3 à 9 m de profondeur sur 3 niveaux.
Cambodge
Petit pays de 14 millions d’habitants avec 69% d’analphabètes. Aujourd’hui, 40% de la population a moins de 15 ans. Capitale : Phnom Penh, lieu de résidence du roi Sihanouk. Voici le Palais Impérial.
Visite éprouvante du Musée du génocide de Pol Pot, situé dans un ancien lycée transformé en prison à haute sécurité appelée Camp S 21. Voici un de leur instrument de torture…Environ 17 000 personnes, hommes, femmes.
Des tuctuc pour le peuple et les touristes permettent de se déplacer à peu de frais. Des moines très modernes avec leur téléphone cellulaire circulent librement dans le pays et quêtent leur pitance. Chaque bouddhiste doit être moine pendant une partie de sa vie.
Pour nous rendre au site d’Angkor, un bateau hydroglisseur nous amène par le lac Tonlé Sap (154 km de long, 48 km de large et de 13 à 14 m de profondeur) jusqu’à Siem Reap, Sur ses bords, vivent des cambodgiens dans des maisons sur pilotis; ils font la pêche et la culture du riz.
Selon notre guide, peu d’endroits au monde fascinent autant qu’Angkor, ancien centre de l’Empire Khmer, du IXe au XIIIe siècle. Nous visitons Ankor Thom, la grande capitale royale, le temple du Bayon et ses bas-reliefs, Ta Prohm ou temple de Brahma où d’énormes racines enlacent les pierres. La majorité des temples célèbrent Shiva comme divinité suprême. De superbes linteaux représentent des scènes mythologiques, des dieux, des apsaras, des rois, des hauts faits de guerre, des animaux, tortues, éléphants, serpents, etc.
Angkor Vat dédié au dieu hindou Vishnou est l’un des plus vastes édifices religieux au monde. Il renfermait à son apogée près de 20 000 personnes. À dos d’éléphant, nous allons au temple-montagne de Phnom Ba Kheng, 70 m de haut. Nous y observons le coucher de soleil et revenons au crépuscule.
Voici AnKor Vat dans toute sa splendeur, se reflétant dans le bassin nord-ouest qui est relié à un extraordinaire réseau hydroélectrique.
Pierre, notre guide chevronné, nous a accompagnés tout au long de notre périple, de Hanoï à Saigon, sa ville qu’il a aidé à défendre aux côtés des Américains et des Sud-Vietnamiens. Au Cambodge, en plus de Pierre, des guides locaux s’ajoutent dans les principaux sites.
Pierre nous incite à dire à nos enfants et aux Canadiens en général comme nous sommes chanceux de n’avoir jamais connu la guerre.
Ce fut un voyage très riche en contacts humains : deux pays asiatiques que l’on gagne à connaître.