Québec, le 3 mai 2017 – L’Association des retraitées et retraités de l’éducation et des autres services publics du Québec (AREQ-CSQ) questionne l’approche retenue par le gouvernement pour connaître le point de vue de la population sur sa réforme du Régime des rentes du Québec (RRQ). Selon l’AREQ, la démarche s’apparente davantage à un sondage bidon qu’à une véritable consultation publique.
« En janvier, plusieurs groupes et experts sont allés en commission parlementaire pour dire que la réforme du RRQ rate la cible. Trois mois plus tard, le gouvernement lance une consultation en ligne qui contient très peu de questions, toutes orientées et savamment ficelées. En plus, il n’est même pas possible d’ajouter des commentaires ou de formuler d’autres propositions. Selon nous, en aucun cas le gouvernement ne pourra se servir de cet exercice incomplet pour tirer des conclusions favorables ou donner de la légitimité à sa réforme du RRQ », souligne le président de l’AREQ, Pierre-Paul Côté.
Rappelons qu’en janvier 2017, la Commission des finances publiques a tenu des consultations à propos des modifications devant être apportées au RRQ. L’AREQ a alors appuyé formellement la position de la Centrale des syndicats du Québec (CSQ), qui parle d’une bonification anémique qui accentuera les iniquités. L’AREQ endosse ainsi les propos de la CSQ, qui a invité le gouvernement à faire une priorité de la sécurité de revenu pour les personnes aînées et qui considère que les Québécoises et Québécois ont droit à une retraite qui leur permettra de vivre dans la dignité.
À propos de l’AREQ
Fondée en 1961, l’Association des retraitées et retraités de l’éducation et des autres services publics du Québec (AREQ-CSQ) compte plus de 58 000 membres dans l’ensemble des régions du Québec. L’AREQ est affiliée à la Centrale des syndicats du Québec (CSQ).